C’est une des plus jolies voire la plus jolie des galeries parisiennes. Datant de 1826, on disait d’elle à l’époque qu’aucune autre « ne se trouve mieux placée qu’elle pour être un foyer brûlant de circulation et d’activité ». Corne d’abondance et caducée la décoraient, on s’y restaurait (chez Grignon) et on s’y restaure toujours.
Le Bistrot Vivienne a pris place de part et d’autre de l’entrée et on se plaît à admirer tous les éléments très « bistrot » du lieu : belles boiseries, grands miroirs, banquettes moelleuses, mobilier en bois, cheminée et un cabinet de curiosité à l’étage. Un de ces endroits où l’on se sent immédiatement bien.
Dans l’assiette, pas de grande cuisine gastronomique, mais de bons produits frais bien éxécutés. En amuse-bouche, un velouté d’asperges très végétal et presque trop copieux manque de sel. La suite me convainc plus : le haddock est fumé et présenté en émincé, s’associant subtilement à l’amertume de la roquette et à l’acidité du citron vert.
Le haddock se déguste aussi en plat principal, mais cette fois poché, sur un lit de choucroute, agrémenté d’un parfait beurre blanc.
Ou bien on craque comme moi pour une délicieuse pluma ibérique, juste snackée et un peu grasse, servie avec une purée de pommes de terre revisitée aux herbes.
On finit sur une petite déception en dessert à cause d’un cheesecake trop vanillé, trop mou, trop sucré, qui tenait plus du flan que du cheesecake bien ferme. Il faudra revenir tester d’autres desserts comme la mousse au chocolat noir et caramel au beurre salé.
La cerise sur le gâteau ? Pouvoir déjeuner sur la terrasse en plein coeur de la galerie et profiter d’une privatisation totale le soir au dîner, quand les grilles se ferment.
Unique dans Paris !
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Bistrot Vivienne. 4 rue des Petits-Champs. 75002. Tél : 01 49 27 00 50. Ouvert tous les jours. Site. Carte 45 €.
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Très sympa, ça donne envie d’y aller faire un tour 😉
SCANDALEUX !
Suite à cet article, nous avons testé la brasserie Vivienne et la surprise était de taille.
Ça commence par le service. La serveuse nous presse de commander et marque son impatience alors que le restaurant est vide. Au cas où nous n’aurions pas compris le message et les soupirs marqués, elle pose des plaques « réservé » sur toutes les tables qui nous entourent.
Nous nous dépêchons de commander et nous sommes très rapidement servis. La salade César est en fait une salade… industrielle. A 15€ ça fait mal. Le plat du jour, un colin froid était très passable.
Nous sommes repartis écoeurés, se jurant qu’on ne nous y reprendra plus.
Bonjour Xav
Je note vos commentaires et y retournerai pour re-tester. Vous êtes sûrement tombés sur un mauvais jour…