Après le Passage 53 et le Gyoza Bar, Guillaume Guedj et son compère de choc, le talentueux chef Shinichi Sato, se lancent dans le Gyudon, ce savoureux bol de boeuf mijoté servi sur du riz chaud. 

Dans cette maison du très bon (c’est la traduction d’Oïshinoya), on surfe donc sur le monoproduit. Que du gyudon mais décliné en plusieurs versions pour satisfaire tout le monde. Le classique, au boeuf sélectionné par Desnoyer, celui au porc de Dordogne, un au tofu et un gyudon de luxe avec du boeuf wagyu bio. 

Pour plus de gourmandise, on peut ajouter quelques suppléments dans son bol : un oeuf mollet que l’on prend plaisir à éclater avec ses baguettes, un râpé de radis daïkon et quelques fèves de soja (edamame) que l’on picore à côté. A la première bouchée, le boeuf laisse s’exprimer sa marinade (la recette est bien sûr gardée secrète), le riz fond dans la bouche et la ciboulette parfume légèrement le tout. Un bol-repas délicieux et sain. 

Le décor est comme d’habitude très léché : du brut fait de bois, de béton ciré et de pierres.

Dans les oreilles, du jazz (du bon).

J’ai eu un gros coup de coeur pour la vaisselle, tradi et élégante, qui a déclenché une envie irrépressible d’avoir la même à la maison. 

C’est la table idéale pour se réchauffer en ce moment (d’ailleurs allez faire un tour aux toilettes si vous avez vraiment froid, je ne vous en dis pas plus !)

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Oïshinoya. 2 adresses (fermées le dimanche). A partir de 11 € le bol normal. Site.

• 24 galerie Montmartre, 2eme.
• 38 rue Saintonge, 3eme.

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