black houmous
// Préambule : pardon pour les photos (un peu) surexposées. J’ai découvert Boteco un soir et l’ambiance intimiste sous les feuillages (on est en pleine jungle) n’aide pas //
guacamole et chips de banane plantain
mon coup de coeur : les coxinha de frango
L’un est un brésilien pure souche.
L’autre un amoureux du Brésil.
Ricardo et Nicolas ont rapporté un peu de Brésil à Paris en créant Boteco. Un vrai bar/resto authentique et convivial, plus chaleureux tu meurs !
Dès 19h ce soir-là, les bandes d’amis commençaient à envahir le lieu pour fuir le vent glacial qui soufflait dehors.
tapas de 9 € à 14 €
dadinho de tapioca : dés au fromage rôtis au four
testée en avant-première : la crêpe d’échine de porc confit
Au rythme du shaker et de quelques accords de bossa nova, on prend place sous les feuillages, dans un décor de jungle brut et végétal très réussi. La « caïpi » coule à flot, c’est l’une des meilleures que j’ai dégustées depuis longtemps : fraîche, équilibrée, acidulée, sans trop de glace, j’étais sur une plage à Rio au coucher du soleil 🙂
Côté carte, des tapas et encore des tapas, divisés en plusieurs catégories : Da Horta (=du jardin) puis Da Terra et Do Mar (que je ne vous ferai pas l’affront de vous traduire). 😉
Note à ceux qui boudent les tapas de peur de ne pas « manger un vrai repas » : ici on est généreux, chaque assiette est très copieuse et certaines ressemblent plutôt à des entrées bien gourmandes que de petites bouchées.
Le guacamole fait son entrée : crémeux, parfumé, accompagné de chips de banane plantain, les frites de manioc sont cuisinées au paprika doux et agrémentées d’une sauce lemon pepper, le houmous se la joue very dark, cuisiné avec des haricots, du sésame noir et une fine poudre de bacon qui texturise agréablement le tout.
Les dés de tapioca garnis de fromage rôti au four, de jambon serrano et de piment biquinho surprennent le palais par leur sauce aigre-douce aux agrumes.
Tous les soirs le chef propose un ceviche mariné à la sauce « leche del tigre » (le vrai donc) auquel il ajoute sa touche perso : de la grenade et une crème de patate douce au curcuma.
Mais le coup de coeur absolu pour moi ce soir-là fut les croquettes au poulet effiloché, garnies de brie fondant et de coriandre. Imaginez une pâte à choux pas très cuite (c’est la grande tendance 2018 paraît-il), d’un moelleux incomparable, qui laisse se répandre à la première bouchée une crème de brie toute chaude. Magnifiquement gourmand !
black houmous
une des meilleures « caïpi » de Paris !
Copa Burger Slider : pain au cacao et miel, croustillant de coppa, ketchup de goyave et fourme de Montbrison. Ca dépote !
Un mots sur les 2 compères de choc :
Ricardo, le chef, a grandi à Rio de Janeiro. À 21 ans, il découvre la France par le biais de ses études de gastronomie en école hôtelière à Paris. Il travaille avec les Frères Pourcel qui lui transmettent le goût et l’amour de la gastronomie française. Il s’envole pour la Thaïlande puis là Grèce avant de retourner, en 2012 au Brésil pour lancer son entreprise de traiteur événementiel.
Nicolas a grandi en Rhône-Alpes-Auvergne dans un petit village près de Saint-Etienne. Diplômé d’une école de commerce, il part peaufiner son expérience à Shanghaï puis s’expatrie professionnellement au Brésil où il sillonne l’ensemble du pays. Nicolas se passionne pour la gastronomie locale, la diversité culturelle et l’ambiance qui règnent. Il décide, de retour en France, de l’emporter dans ses bagages en s’associant avec son ami Ricardo pour ouvrir le premier Boteco parisien !
Il se murmure que les deux jeunes hommes ouvriraient prochainement une 2eme adresse, rive droite. Stay tuned !
Boteco
48 rue de l’Échiquier
75010
Fermé dimanche
Métro : Bonne Nouvelle
Tapas à partir de 9 €, cocktail à partir de 7 €
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